F.A.Q.

FAQ

Voici quelques questions qui me sont très fréquemment posées. Et les réponses correspondantes évidemment !

 

Est-il possible de consulter en dépit du Coronavirus ?

Oui via la téléconsultation avec Idomed qui respecte la réglementation française concernant les données de santé ou, avec votre accord, Signal, Skype, WhatsApp, Messenger, Snapchat, Telegram, Houseparty… 

Je faisais déjà des séances en téléconsultation avant l’arrivée du coronavirus, essentiellement pour de jeunes patients partis en Erasmus ou expatriés. De fait, le fonctionnement d’une consultation à distance est assez similaire à celui d’une consultation classique pour les adolescents et adultes ; le seul requis est que le jeune puisse s’isoler dans une pièce par souci de confidentialité et d’intimité. L’idée est évidemment que le jeune se sente libre de s’exprimer, sans craindre qu’un parent puisse entendre ce qui est dit !

Les petits sont un peu plus dispersés lors des séances en ligne, plus particulièrement s’ils n’utilisent que peu les applications de type Facetime. Ils ont alors tendance à jouer avec leur image lors de la première séance. Cela tend à diminuer une fois la nouveauté disparue ou lorsque la séance se fait avec les parents, comme c’est souvent le cas avec les plus petits. 

Toutefois, je ne fais pas de bilans neuropsychologiques en consultation à distance. 

 

Quand consulter ?

La bonne réponse est : dès que vous y songez !

Il arrive à tout le monde de connaître des hauts et des bas. Mais dès lors que la situation entraîne des gênes voir des souffrances chroniques ou intenses pour soi ou son entourage, il est nécessaire de consulter. Dans ce cas, les proches ne sont pas alors les bons interlocuteurs, car souvent trop impliqués, et il est précieux de s’appuyer sur l’expertise et le soutien d’un professionnel pour ne pas rester seul face à sa détresse.

Les consultations peuvent aussi être pertinentes devant des situations moins douloureuse, où le psychologue aidera les bénéficiaires à prendre du recul sur certains questionnements : un besoin de conseils au regard d’une orientation compliquée, un éclairage par rapport à une problématique récurrente, un besoin d’avoir un espace à soi non-jugeant pour prendre du recul ou évacuer une histoire personnelle pesante… Je reçois par exemple des familles et des jeunes se posant des questions sur leur propre fonctionnement. J’accueille aussi de futurs parents qui attendent un enfant dans des conditions complexes ou qui présentent eux-mêmes une lourde histoire familiale.

 

A partir de quel âge un enfant peut-il consulter ?

Chez les tous petits, le travail est souvent réalisés essentiellement auprès des parents dans le cadre d’une guidance psycho-éducative. Néanmoins, un enfant peut consulter individuellement dès 2ans, mais plutôt dans un cadre rééducatif que psychothérapeutique. Notez aussi que, selon la situation, ce ne sera cependant pas nécessairement l’abord le plus pertinent par rapport à des entretiens avec les parents…

La majeure partie des consultations directes auprès de bambins s’articule autour d’activités de stimulation précoce pour des petits présentant des troubles du neurodéveloppement et n’étant pas toujours verbaux. Un travail plus psychothérapeutique nécessite quant à lui que l’enfant soit à même d’échanger, par exemple dans un langage encore très immature ou des jeux symboliques.

 

Jusqu’à quel âge un jeune peut me consulter ?

Ma notion de jeune tend à bouger à chacun de mes anniversaires… Je reçois toutefois pas mal de jeunes d’une bonne vingtaine et d’une toute petite trentaine.

 

Les consultations sont-elles remboursées par la sécurité sociale ?

Pas en cabinet privé, hélas ! D’autant que les honoraires peuvent être importants. Néanmoins, voici quelques autres possibilités de financement.

Certaines mutuelles proposent des forfaits plus ou moins importants à leurs adhérents pour prendre en charge tout ou une partie des honoraires. Téléphoner à votre mutuelle pour vous renseigner.

Une autre possibilité dans le cadre d’un trouble identifié, qu’il soit psychique et/ou neurodéveloppemental, est de solliciter une prise en charge financière auprès de la MDPH. Il est alors nécessaire que le médecin suivant le patient, souvent psychiatre, pédopsychiatre, neurologue ou neuropédiatre, remplisse le certificat MDPH, en précisant notamment ce besoin de soin. Il faudra aussi joindre un devis des frais liés à cette prise en charge et en détailler dans le projet de vie l’importance. Si la MDPH notifie ces aides, c’est ensuite la CAF qui les versera.

Pour consulter gratuitement un psychologue sans dossier MDPH, il est encore possible se rendre dans un EPSM, une PMI, un CMPP, un CMP ou un CAMSP… Pour un bilan, les psychologues scolaires sont aussi susceptibles d’être sollicités – gratuitement dans le public. Dans ces cas, les délais d’attente peuvent être longs et le patient n’a pas le choix du praticien qu’il va rencontrer.

Devant des situations d’urgences, appelez le 15, allez aux urgences ou rendez-vous à l’Îlot-Psy Centre d’Accueil Permanent.

 

Combien de temps dure une thérapie et quelle est la fréquence des séances ?

Cela est très variable, certaines difficultés évoluant très rapidement tandis que d’autres nécessitent un travail plus long. La fréquence et la durée dépendent ainsi de la situation, des objectifs fixés et de la disponibilité du jeune. Cela est généralement envisagé lors des premiers entretiens, notamment avec le jeune lui-même, dès lors qu’il est en âge de se positionner.

S’il n’y a pas de règles systématiques, voici néanmoins quelques points de référence.

    • Pour les bilans et les questions ponctuelles, il suffit généralement de 2 à 7 séances. Les activités de guidance et de psychoéducation peuvent s’inscrire dans ce cadre.

    • Des thérapies brèves peuvent être proposées, notamment en ce qui concerne des difficultés relativement spécifiques ou légères. Il peut s’agit de situation de phobie précise, TOCs simple, amélioration de la gestion du stress ou des émotions… Les séances se déroulent alors en quinzaine ou de façon hebdomadaire pendant plusieurs mois.

    • En ce qui concerne les activités de stimulations, de rééducation ou de remédiation cognitive, il est souvent envisagé des séances hebdomadaires pendant au moins 4 mois.

    • Les adolescents ou les jeunes adultes ayant besoin de prendre du recul et présentant des fragilités plus chroniques adhèrent généralement à un suivi en quinzaine, pendant quelques mois à deux ans.

  • Devant un trouble du neurodéveloppement ou psychique plus large ou structuré (déficience, multidys, autisme, psychose, dépression sévère, trouble anxieux généralisé massif…), l’accompagnement est souvent hebdomadaire et au long court. Dans ces cas de figure, les progrès et les objectifs sont revus régulièrement avec le patient et sa famille s’il est mineur.

Le psychologue est-il tenu au secret professionnel chez les enfants ?

Oui, bien entendu ! Outre la question de l’éthique, sans respecter cet engagement, il est évidemment impossible d’amener un jeune à se confier. Les seules limites concernent les maltraitances ou mises en danger graves ainsi que les menaces de suicides. Si un jeune m’explique son plan détaillé pour se suicider, je suis évidemment dans l’obligation de le protéger avant tout.

J’explique souvent ces limites aux jeunes et à leurs parents avant de démarrer un suivi.

 

Nous sommes séparés sa mère / son père et moi, comment cela se passe ?

L’accompagnement d’un enfant ou d’un adolescent dont les parents sont séparés est bien entendu possible. C’est avec le parent dont émane la demande que se font les premiers échanges. C’est lui qui en informe l’autre parent et lui transmet mes coordonnées. Je contacte très souvent l’autre parent, mais pas systématiquement – notamment avec les adolescents qui veulent souvent un espace tout à eux. Je suis disponible pour qu’il me joigne si besoin. Et je peux évidemment le recevoir !

 

Comment convaincre un adolescent de venir consulter ?

Beaucoup de jeunes viennent initialement avec des pieds de plombs dans mon bureau. Pour finir, après avoir jeté les préjugés sur les psys et discuté un peu, ils se montrent souvent investis par rapport à la proposition d’accompagnement. Mais il faut d’abord franchir l’étape de ce premier entretien.

En premier lieu, il est possible d’expliquer que consulter un psychologue n’est ni une honte, ni l’expression d’une anormalité ou d’une folie… Préciser qu’il n’est pas possible de réaliser une psychothérapie avec quelqu’un, enfant, adolescent ou adulte, qui n’y est pas un minimum engagé peut aussi rassurer certains jeunes.

Quelques jeunes sont rassurés de voir ma photo sur le site, ou certaines de mes vidéos : apparemment, j’ai l’air d’être normale et c’est mieux pour eux de le savoir en voyant ma trombine… Bref, les jeunes !

Il est par ailleurs possible de proposer une consultation initiale en famille. Effectivement, les problèmes, qu’ils soient portés uniquement ou non pour le jeune, fragilisent souvent plusieurs membres de la famille. Il n’est d’ailleurs pas systématique de proposer un suivi avec le jeune lui-même suite à cette séance, qui est un temps d’analyse de la situation et de co-construction de pistes d’évolution favorable.

Enfin, l’adéquation entre la personnalité du psychologue et du jeune est toujours primordiale, sans doute d’autant plus chez les adolescents. Bref, il est aussi important de préciser « on verra déjà si le courant passe bien ».

 

C’est compliqué financièrement en ce moment…

Des facilités de paiement sont possibles avec des règlements en plusieurs fois pour les bilans psychologiques et neuropsychologiques.

 

Je suis adolescent – est-il possible de venir seul ?

Dans beaucoup de situations, les parents sont d’accord pour laisser le jeune gérer lui-même les rendez-vous ; ils n’ont alors qu’à gérer les inconvénients des conduites et des règlements quand le jeune n’est pas encore autonome. D’ailleurs, sans cette mise à distance des parents, certains jeunes ne pourraient pas investir un suivi.

Je transmets alors la facture aux parents par mail ou en la laissant au jeune. J’ai un petit système qui peut envoyer un texto 48h à l’avance pour évitez les oublis !

 

Quels moyens de paiement acceptez-vous ?

Le paiement se fait à la fin de chaque séance en espèces, via un virement ou par chèque. Pour les jeunes venant seuls ; les parents peuvent donner un chèque ou réaliser un virement.

Une séance annulée suite à un empêchement de votre part doit être décommandée 48h à l’avance.  Une annulation moins de deux jours avant le rendez-vous, sauf cas de raison majeur, entraîne le paiement de la séance.